Proche aidant : se former aux gestes de soins

Accompagnement personnalisé pour les proches de personnes en fin de vie

Pourquoi cet accompagnement ?

Je propose mes conseils et mes compétences à tous ceux qui accompagnent un être cher en fin de vie, parce qu’au cours de mes années de pratique de la kinésithérapie, je me suis aperçue que bien des personnes concernées par ce sujet se sentaient impuissantes et démunies.

Autant le malade fait l’objet de toutes les attentions et soins dont il a besoin, autant leur entourage doit le plus souvent faire face à une situation autant éprouvante physiquement que psychologiquement sans avoir connaissance des gestes et techniques simples d’accompagnement.

J’ai exercé plusieurs années à domicile en tant que kinésithérapeute libérale, et j’ai donc eu l’occasion de soigner des personnes en fin de vie. J’ai également eu la chance d’accompagner certains patients atteints de pathologies lourdes, depuis les premiers soins où ils étaient en capacité de venir jusqu’à mon cabinet jusqu’à la fin à leur domicile. Je dis « la chance », parce que cet accompagnement a été pour moi le lieu d’échanges et de liens humains hors du commun.

Pour la personne en fin de vie comme pour l’aidant, cela permet d’entretenir jusqu’au bout un lien humain et affectif qualitatif.

Si l’aidant connaît les gestes simples qui apaisent, les installations et aménagements qui améliorent le confort et le sentiment de sécurité du malade, la façon d’être au contact, de poser son regard et sa voix… alors le malade trouvera davantage de calme et d’apaisement et cela rendra la situation plus douce à vivre pour les deux personnes, donc pour leur relation aussi.

Déroulement

Cet accompagnement s’adresse aux personnes les plus intimes et présentes au quotidien au chevet du malade (conjoint, enfants …).

 

1.

Un premier contact téléphonique d’une vingtaine de minute me permettra de recueillir la demande et de vérifier que mes compétences peuvent répondre aux attentes de la personne aidante.

2.

Ensuite, une visite à domicile d’une heure me permettra de prendre connaissance de l’environnement du patient et de l’aidant et d’identifier les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés au quotidien. Je pourrai éventuellement demander à assister à un moment clé de la journée, comme un moment de passage du personnel soignant (juste avant, ou juste après : comment l’aidant prépare son arrivée ou revient au contact du malade après).

3.

A l’issue de cette première visite, je serai en capacité de restituer mes observations à l’aidant et de lui donner les conseils qui me semblent les plus appropriés à la situation qu’il vit avec le malade.

4.

Une deuxième visite sera programmée dans un délai de temps assez court afin de faire le point sur les changements et ajustements mis en place et éventuellement les affiner si cela est possible et nécessaire.

Emilie Pierron

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Emilie Pierron